Macron nous a promis le terrorisme


Posté par Thomas Debesse le 12/12/2018 à 17:21. cc Licence CC by (copiez-moi !)

Habituez-vous à vivre avec le terrorisme, c’est ce que le premier ministre Manuel Valls disait à des lycéens le 23 janvier 2015 : il proposait comme seule option de se soumettre et de se résigner : « Votre génération, votre classe d'âge, doit s'habituer à vivre avec ce danger pendant un certain nombre d'années » nous disait-il.

Macron vit avec le terrorisme
Macron promettait pendant sa campagne électorale une menace terroriste durable.

Le 21 avril 2017 Emmanuel Macron était candidat à la présidentielle et affirmait « Nous vivons et vivrons durablement avec la menace terroriste ». Vivre durablement avec la menace terroriste faisait partie du lendemain que Macron nous promettait.

Le 20 novembre 2018 le ministre de l’intérieur Christophe Castaner est tellement habitué à vivre avec le terrorisme qu’il s’en sert comme arme politique. Ainsi il affirmait que les gilets jaunes affaiblissent le pays face au terrorisme : « il faut avoir en tête que la mobilisation massive de nos forces de sécurité a aussi un effet sur notre capacité à intervenir sur d'autres sites du territoire ».

Là est la complicité de notre État : nos élus et ministres nous disent que les forces de police et de gendarmerie reçoivent pour priorité de s’occuper des gilets jaunes avant de s’occuper des terroristes.

Ce même 20 novembre les journaux nous apprenaient l’arrestation d’hommes qui « projetaient une attaque terroriste lors de la mobilisation des gilets jaunes », on nous disait qu’ils voulaient commettre une attaque terroriste alors que les forces de l’ordre étaient mobilisées contre les gilets jaunes.

La défense de ces terroristes était de dire qu’ils voulaient commettre un braquage. Le butin, le pillage est un acte de guerre. Nous sommes effectivement témoin de pillages et donc de terrorisme.

Quelques heures après à l’attentat de Strasbourg nous voyons déjà les médias parler de théorie du complot mais ces médias sont ridicules : l’État n’a pas besoin de commanditer un attentat, l’État n’a pas besoin de commanditer les pillages : il suffit de laisser le terrorisme s’installer et ce terrorisme agira de sa propre initiative. L’État est complice par son laisser-faire.

Nos élus et ministres nous ont demandé de nous habituer à cette présence terroriste qui devait s’installer durablement, il n’y a pas de théorie du complot. Cela fait quatre ans qu’on nous demande de s’y habituer.

Ces terroristes profitent donc des manifestations pour piller et tuer. Meurtre, razzia, pillage : nous sommes victimes de raids guerriers mais pendant ce temps l’État tire sur les français. Plutôt qu’agir concrètement pour stopper le terrorisme il est demandé au peuple de rentrer chez lui et de ne plus manifester contre l’État. Voici la collusion.

Macron vit tellement bien avec le terrorisme que son garde du corps jouait à Fifa avec le logeur de Daech. Macron est en ménage avec le terrorisme. Macron est le rejeton de cette classe bourgeoise qui s’encanaille avec le terrorisme à un point qui frise la consanguinité.

On nous dit que les policiers ne peuvent protéger la France des terroristes parce qu’ils sont occupés à lutter contre les gilets jaunes, mais les gilets jaunes c’est la France ! Macron peut tomber, la France ne doit pas tomber.

Terrorisme ordinaire
Cette voiture n’a pas été brûlée par un gilet jaune, elle a été brûlée le 14 juillet dernier, ceci est un acte de terrorisme.

Le 14 juillet 2018 ont été brûlées 846 voitures, mais le ministère de l’intérieur déclarait ne déplorer « aucun incident majeur ». Près de 1000 foyers qui ne pouvaient pas emmener leurs enfants à l’école, qui ne pouvaient pas faire leurs courses, qui ne pouvaient pas aller travailler, et pour ceux dont la voiture est elle-même un outil de travail : qui ne pouvaient plus travailler, ce n’était pas un « incident majeur » ? 29 policiers blessés ce n’était pas un « incident majeur » pour Gérard Collomb ?

Habituez-vous à vivre avec le terrorisme qu’ils disent !

Esclavage, pillage, meurtre, voici ce que subit le peuple français.

Les uns s’occupent de l’esclavage, les autres du pillage et du meurtre, et ils copinent ensemble.

Et Castaner a le culot de dire que les casseurs et pilleurs sont des « gilets jaunes camouflés » comme si les gilets jaunes enlevaient leurs gilets pour casser et piller.
Comme si les gilets jaunes qui ont commencé leur manifestation en réaction à l’augmentation du prix des carburants n’avaient que ça à faire de brûler leur voiture !

Au tout début des manifestations et quelques jours avant le 17 novembre les policiers faisaient déjà du chantage à l’attentat, ils disaient que ceux qui organisaient les manifestation mettaient en danger les manifestants vis à vis du risque terroriste, comme si le terrorisme était une chose naturelle avec laquelle il fallait composer ! C’est à ça que sert le terrorisme : instituer un climat de peur pour faire rentrer les gens chez eux et détruire toute résistance. Et qui demandait aux gens de rentrer chez eux il y a un mois ? L’État.

Que l’ordre soit donné aux policiers et gendarmes de laisser les gilets jaunes destituer Macron et mettre en place le référendum d’initiative populaire, de cesser de gaspiller leur force et leur munition et de s’attaquer au terrorisme. Nous ne voulons pas vivre avec la menace de ces raids qui pillent, incendient et tuent. Nous payons nos soldats pour nous protéger, pas pour nous tirer dessus.

À la date du 3 décembre le bilan des morts et blessés pendant les manifestation des gilets jaunes était de trois morts, 820 blessés et mutilés dont plusieurs centaines parmi les forces de l’ordre qui sont aussi des nôtres, et le bilan s’est forcément alourdi en 10 jours.

En commentaire d’un article rapportant le désarroi des policiers qui sont solidaires des gilets jaunes mais ont l’ordre d’agir contre eux j’ai lu quelqu’un dire que ces policiers n’avaient qu’à faire un autre métier. Mais il ne faut pas se tromper : ces français ne sont pas devenus policier pour tabasser des gilets jaunes, ils sont devenus policiers pour protéger les français. Qu’on redonne à ces policiers et soldats leur mission première et qu’ils protègent la France, pas Macron.

La question qui se pose est donc la suivante : Les policiers et gendarmes ont-ils pour mission de protéger la France contre l’ennemi qui pille et qui tue ou bien de protéger Macron contre la France ?


Addendum par Thomas Debesse le 12/12/2018 à 19:35.

Le journal Le Point fait un sondage pour savoir si le mouvement des gilets jaunes doit s’arrêter. L’attentat de Strasbourg montre que non, Macron est consanguin avec Daech (cf. Benalla, Makao et Jawad) : sondage.


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Étiquettes : Gilets jaunes, Macron, Manifestation, Police ,Terrorisme.

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