Posté par Thomas Debesse le 19/03/2014 à 21:32. Licence CC by-sa (copiez-moi !)
Après Sh’ma Yisrael et Hamassa, je continue ma chronique musicale de carême avec un troisième album : Jérusalem, Ô ma joie. Nous ne sommes pas encore au dimanche de Lætare, mais on rappellera ainsi que la joie n’est pas une exception en carême !
Jérusalem, Ô ma joie !
Troisième album : Jérusalem, Ô ma joie ! du Bethabara boys choir.
Je présente cet album succinctement, mais je ne pouvais pas ne pas vous le présenter … C’était mon coup de cœur de Noël 2012, mais je l’ai encore offert plusieurs fois depuis parce qu’il vaut vraiment le coup d’être offert et écouté !
Ouvrez-vous, portes de justice !
Béthabara est une association française d’évangélisation pour adolescents, et ils ont enregistré plusieurs CD et le dernier est Jérusalem Ô ma joie. Cet album est donc très différent des deux albums précédemment présentés, avec des voix adolescentes et des paroles majoritairement en français même si on trouve quelques chants en hébreu (les traditionnels Shma' Israel, Shalom aleicheim, quelques niguns, mais aussi un Yeshoua a Machiah).
Avec un tel titre «Jérusalem ! Ô ma joie ! », il fallait que je vous présente cet album ! Et puis les musiques sont belles, l’enregistrement est de qualité et les voix adolescentes sont rafraîchissantes…
L’écoute de l’album vous rappellera peut-être les Yeshiva boys, en beaucoup plus amateur certes, mais soyez-en sûr, après avoir écouté la piste 3, « Qu’ils sont beaux… », vous ne prophétiserez plus avec Isaïe (52, 7) comme avant.
Ton enfant n’est pas morte
À noter, la chanson Ton enfant n’est pas morte, qui reprend dans ce refrain la parole du Messie (Marc 5, 39) « ton enfant n’est pas morte elle dort », et qui réunit de nombreux autres paroles pour formuler plusieurs invocations : « Seigneur, celui que tu aimes est malade, que de ton cœur coule la guérison », « Je suis le chemin, la résurrection et la vie ».
Le chemin du carême n’est pas un chemin vers la mort, c’est un chemin vers la vie, vers la résurrection. Ce chemin passe par la mort, mais pour aller à la résurrection. C’est un chemin de vie.
Avant de terminer cette chronique, je déclinerai cette phrase de deux manières :
- Père, Jérusalem n’est pas morte, elle dort.
- Jérusalem, ton enfant n’est pas morte, elle dort.
J’ai soif
Épousant Jérusalem sur la croix, abandonné par ses pères, nu et baigné dans son sang à la face des champs, le Fils crie « J’ai soif », puis « Père, père, pourquoi m’as-tu abandonné ? ».
Ce sont les paroles que le Fils doit prononcer pour que le Père puisse prononcer les paroles de la résurrection : « Vis dans ton sang ».
Et c’est quand le Fils est abandonné, par dégoût, que vient le jour de la naissance. Le Christ est ainsi le premier né d’entre les morts.
L’album Jérusalem ! Ô ma joie ! est en vente par correspondance au prix de 15€ port inclus, les détails sont fournis sur le site de l’association Béthabara.
Vivement un prochain album !