Posté par Thomas Debesse le 09/09/2015 à 22:59. Licence CC 0 (copiez-moi !)
Exceptionnellement, cet article est dessiné :
- Le gouvernement de François Hollande, livre des armes aux terroristes en Syrie depuis 2012 (canons de 20 mm, mitrailleuses, lance-roquettes, missiles anti-chars…).
- Le gouvernement de François Hollande est complice de crime de guerre.
- Le gouvernement de François Hollande est complice de massacres ethniques et religieux.
- Le gouvernement de François Hollande annonce que la France accueillera 24 000 réfugiés à condition de fuir leur pays et de survivre à cette fuite.
- Le gouvernement de François Hollande organise le déplacement de population.
- Le gouvernement de François Hollande est complice des morts lors de ces déplacements de population.
Je ne serai pas complice de crimes de guerre.
Je ne serai pas complice d’une déportation.
Il est étonnant de voir la communauté européenne s’empresser d’annoncer sa capacité d’accueil suite à la diffusion d’une photo montrant un enfant mort parce qu’il avait tenté de rejoindre l’Europe. Aylan n’est pas mort parce qu’il n’a pas été accueilli, Aylan est mort parce que l’Europe a armé ceux qu’il fuyait, et parce qu’il a tenté de rejoindre l’Europe qui l’accueillait.
On ne peut résoudre ce problème en accueillant les réfugiés qui fuient les hommes que nous avons armé.
La politique d’accueil n’empêchera pas les hommes de fuir leur pays, ni de mourir en déportation.
Avant de tenter cette traversée mortelle, Aylan avait déjà fuit son pays, la Syrie, à cause du drame humanitaire qui s’y joue et dont la France a été actrice en livrant des armes aux terroristes qui tuent, violent et réduisent en esclavage les Syriens. À ce drame humanitaire, l’Europe propose aux Syriens la déportation.
L’Europe organise la déportation des Syriens de trois manière, d’une part en armant une entité terroriste qui a fait des centaines de milliers de morts, d’autre part en refusant d’intervenir pour mettre hors d’état de nuire cette entité terroriste, et dernièrement en organisant une politique d’accueil qui jette sur des routes mortelles les Syriens survivants, les menant à la déportation ou à la mort.
Les Syriens meurent parce que l’Europe a armé leurs bourreaux et ne propose pas d’autre solution que de les déplacer à leurs risques et périls.
L’Europe est sur les deux bords du déplacement de population, elle arme ceux que les réfugiés fuient, et accueille ces mêmes réfugiés. C’est un déplacement de population et cela s’appelle une déportation. Les Syriens sont les premières victimes.
Les Syriens ne sont pas des réfugiés, ce sont des déportés.
La solution au problème Syrien n’est pas la déportation des Syriens, mais la pacification de la Syrie.
Je ne serai pas complice de déportation.