Posté par Thomas Debesse le 03/02/2014 à 20:09. Licence CC by (copiez-moi !)
Le 25 janvier 2014 s’est tenu à Toulon une manifestation de soutien aux chrétiens persécutés.
La manifestation a rassemblé une petite foule sur la place Louis Blanc, devant la paroisse Saint-François de Paule. Étaient présents le père dominicain irakien Anis Hanna représentant de l’Aide à l’Église en Détresse, le père Fabrice Loiseau supérieur de la Société des Missionnaires de la Miséricorde Divine, une délégation de sous-diacres de l’Église copte orthodoxe du Revest, le pasteur Edouard Kowalski de l’Église évangélique, un père orthodoxe roumain d’Aix en Provence, le père Jean-Michel Tour du diocèse de Fréjus-Toulon, ainsi que le Père Jean-Yves Molinas, vicaire général du diocèse de Fréjus-Toulon.
Les multiples interventions ont insisté sur la difficulté de nombreux chrétiens à vivre leur foi ainsi que les persécutions islamistes que subissent de nombreuses Églises orientales. A été dénoncé le climat de christianophobie qui s’installe dans nos pays occidentaux comme la France, pointant du doigt les attaques toujours plus fréquentes avec le laisser-faire et la complicité des autorités. Après le témoignage d’une famille de réfugiés irakiens, un Notre-Père a été récité publiquement, en arabe, à l’intention des musulmans qui persécutent les chrétiens.
Le Notre-Père, vous pouvez télécharger cet extrait audio en vorbis, en mp3 ou en flac.
Après cela, une prédication a été donnée dans l’église Saint François de Paule par le père Anis Hanna ainsi qu’un concert de chant sacré qui a notamment permis d’entendre le Trisagion interprété par les trois sous-diacres coptes et le Cum gaudent catholici interprété par les missionnaires de la Miséricorde. La soirée s’est terminée par une élocution du vicaire général du diocèse, monseigneur Jean-Yves Molinas.
Dans sa prédication, le père Anis Hanna a relaté un fait notable qui a eu lieu pendant l’attaque de la cathédrale Notre Dame du perpétuel Secours (Sayidat al-Najat) des syriaques catholiques à Bagdad qui avait fait 52 morts en 2010.
Qui pourra faire taire le mal ? C’est la question fondamentale que le père Annis Hanna donne à méditer.