PostĂ© par Thomas Debesse le 10/06/2023 Ă 18:20. Licence CC by (copiez-moiâŻ!)
ââŻregarder sur la chaĂźne Youtube Nâoubliez pas de vivre (Licence CC By)
Le pĂšlerinage de Chartres de cette annĂ©e 2023 vient de sâachever, il y a eu un engouement mĂ©diatique autour de ce pĂšlerinage, qui a insistĂ© sur le nombre grandissant de pĂšlerins, nombre qui a dâailleurs du ĂȘtre arrĂȘtĂ© arbitrairement pour des raisons logistiques. Cette mĂ©diatisation a aussi insistĂ© sur lâĂąge des participants, jâai entendu dire que la moyenne dâĂąge Ă©tait autout de 25 ans et que la moitiĂ© des pĂšlerins, câest-Ă -dire la mĂ©diane en fait, avait moins de 21 ans. Alors jâai pas les chiffres exacts, mais câest ce qui est rĂ©pĂ©tĂ© un peu partout et câest totalement cohĂ©rent avec ce que jâai pu voir.
Il y a un point que je dĂ©sire dĂ©velopper, et câest en rapport direct avec la question de la jeunesse, câest le sujet de la transmission. Ce que jâai vu cette annĂ©e, câest une transmission.
Il y a toujours eu un renouvellement, la population du pĂšlerinage nâĂ©tait pas vieillissante, la moyenne dâĂąge a toujours Ă©tĂ© jeune. La transmission a toujours eu lieu, et de maniĂšre assez efficace. Mais cette annĂ©e ça a pris une couleur et une intensitĂ© particuliĂšre. Pour moi la transmission câest vraiment ce qui restera de ce pĂšlerinage.
Le temps de la germination
Dâabord on peut inscrire tout cela dans un dĂ©veloppement prophĂ©tique. On a pu voir deux annĂ©es de confinement qui ont interrompu ce pĂšlerinage dans sa forme habituelle. La foule des pĂšlerins a Ă©tĂ© empĂȘchĂ©e de se rĂ©unir, chaque communautĂ© a dĂ» vivre la PentecĂŽte chacun de son cĂŽtĂ© avec des initiatives locales, pendant que quelques-uns sâen allaient quand mĂȘme sur le chemin avec pour seul compagnon leur solitude.
Le pĂšlerinage a donc vĂ©cu deux ans dâenfouissement, et si certains vont tiquer Ă lâĂ©coute de ce mot, ecoutez plus. Lâenfouissement ne produit une germination que si la force dâenfouissement est une force extĂ©rieure. Lâenfouissement câest comme le martyr, pour porter du fruit ça doit ĂȘtre subi. Celui qui recherche le martyr se suicide. De mĂȘme celui pour qui la force dâenfouissement vient de lui-mĂȘme ne peut pas germer, tout ce quâil fait câest quâil sâenterre vivant et quâil meurt. Mais câest parce que vous subissez une force dâenfouissement extĂ©rieure, et que vous avez une force dâĂ©mergence intĂ©rieure que cela provoque par vous une germination. Câest la force intĂ©rieure dâĂ©mergence dans un contexte dâenfouissement subi qui provoque la germination.
AprÚs deux années de silence, enterrés, nous avons eu en 2022 une année de pluie. On peut là encore filer la métaphore de la germination, et cette année 2023 on a vu toutes ces jeunes pousses sorties de terre.
Ce nâest pas quâune mĂ©taphore. Jâai Ă©tĂ© marquĂ© par la jeunesse des pĂšlerins, il y a toujours beaucoup, beaucoup de jeunes, mais cette moyenne et cette mĂ©diane trĂšs jeune Ă©tait vraiment sensible. LâĂąge dâune population est un marqueur intĂ©ressant et qui peut se dĂ©placer, mais cela ne nous dit pas grand-chose de lâidentitĂ© de cette population. Ce qui mâa marquĂ© le plus ce nâest pas que les pĂšlerins Ă©taient jeunes, câest quâils nâavaient jamais fait ce pĂšlerinage avant. Ce qui mâa marquĂ© le plus câest la proportion de commençants.
Un pÚlerinage de commençants
Le meilleur exemple, câest peut-ĂȘtre le chapitre avec lequel jâai marchĂ©. Quelquâun est venu me voir et mâa dit, Thomas, on est tous nouveau, on a besoin dâun chef de chapitre. Alors jâai rĂ©pondu en toute honnĂȘtetĂ©âŻ: «âŻjâai les compĂ©tences et le savoir faire, jâai une grande expĂ©rience du pĂšlerinage, mais connaissant ma condition physique, je sais par avance que je nâarriverai pas Ă garantir ma prĂ©sence dans le chapitre tout au long du pĂšlerinage. Par contre je peux former quelquâun. Je peux transmettre.âŻÂ»
Ce qui fait que cette annĂ©e, et merci Ă lui pour son dĂ©vouement, le chef de mon chapitre Ă©tait lui-mĂȘme un commençant. MĂȘme le chef de chapitre faisait son premier pĂšlerinage. On a fait des rĂ©unions prĂ©alables avec le chapitre, et puis pendant le pĂšlerinage, jâai tenu le rĂŽle du bout-en-train, mais aussi de lâanimateur, celui qui anime, câest-Ă -dire celui qui imprime un mouvement de lâintĂ©rieur, et qui nâest pas le chef. Câest une doctrine qui est fortement dĂ©veloppĂ©e dans certains mouvements de jeunesse comme Missio, anciennement Jeune ChrĂ©tientĂ©. Il y a le chef dâĂ©quipe, la tĂȘte, et il y a lâanimateur, celui qui est le premier Ă obĂ©ir, Ă montrer lâexemple, qui possĂšde la sagesse et lâexpĂ©rience, qui est lĂ pour entraĂźner lâĂ©quipe Ă la suite du chef et qui est lĂ pour transmettre, y compris pour former le chef.
En gros sur 25-30 personnes qui ont marchĂ© dans notre chapitre durant ces trois jours, il y avait trois vĂ©tĂ©ransâŻ: moi qui faisais mon 24e pĂšlerinage, notre adjoint sĂ©curitĂ© qui faisait son 30e et une autre personne qui avait je crois entre 15 et 20 pĂšlerinages Ă son actif. Et aprĂšs ça, ce nâĂ©tait quasiment que des commençants. Il a vraiment fallu tout apprendre. MĂȘme le chant le plus simple qui soit, il a fallu lâapprendre.
Un exemple incroyable mais vrai, câest que mĂȘme le chant «âŻvent frais, vent du matinâŻÂ» il a fallu lâapprendre. Ăa nâa rien de religieux, câest un canon en 5 vers. Câest une contine quâon pourrait apprendre Ă la maternelle, on pourrait mĂȘme lâapprendre Ă lâĂ©cole de la rĂ©publique, si lâĂ©cole publique Ă©tait attachĂ©e au patrimoine culturel français. Câest un chant quâon va chanter comme ça pour sâamuser, le matin Ă la sortie du bivouac, pour se rĂ©chauffer et sâĂ©chauffer la voix, pour se rĂ©veiller, et parce que de toute façon a ce moment-lĂ , si on faisait une mĂ©ditation, elle entrerait par une oreille et sortirait par lâautre. Alors cette annĂ©e on a appris lâair, on a appris les paroles, et lâobjectif de lâannĂ©e prochaine câest peut-ĂȘtre dâapprendre Ă le chanter en canon. Oui, oui, vent frais, vent du matin⊠Alors je leur ai appris dâautre chants, le chant du pĂšlerinage, des chants Ă Marie, des chants de marins, des chants de marche, des chants militaires et historiques. Câest vrai que je ne leur ai pas encore appris de chant Ă boire, mais je leur ai appris dâautres chants tout aussi facĂ©tieux.
Il a fallu transmettre les quatre temps du pĂšlerin, il a fallu conseiller le rythme du chapelet, encourager les pĂšlerins Ă prendre le mĂ©gaphone, pour un chant, une mĂ©ditation, une dizaine de chapelet, encourager Ă se confesser auprĂšs des prĂȘtres qui marchent avec les chapitres.
LâĂąge de mon chapitre Ă©tait un reflet de celui du pĂšlerinageâŻ: une personne qui a lâĂąge dâavoir fait 30 pĂšlerinages, la majoritĂ© des autres ayant entre 20 et 35 ans, auquel se sont ajoutĂ©s deux enfants dâenviron 12 ans, 12 ans Ă©tant dâailleurs lâĂąge auquel jâavais fait moi-mĂȘme mon premier pĂšlerinage en lâan 2000. La jeunesse de la population nâest donc pas quelque chose de nouveau, ce qui mâa donc surtout marquĂ©, câest le renouvellement de la population et le besoin de transmission rĂ©clamĂ© par cette jeunesse.
Pourquoi des commençants�
Il est possible que la clĂŽture prĂ©maturĂ©e des inscriptions ait favorisĂ© les commençants. Parce que le commençant, il ne sait pas oĂč il va, donc il prend toutes les prĂ©cautions possibles, il sâinquiĂšte de son inscription. Alors que parmi les vĂ©tĂ©rans, il y a une partie qui sâinscrira au plus tĂŽt, certes, mais il y a une autre partie qui sait trĂšs bien comment ça fonctionne, qui nâa aucune inquiĂ©tude Ă sâinscrire mĂȘme au dernier moment, qui sait parfaitement comment rĂ©cupĂ©rer son bracelet sâil sâest inscrit trop tard pour le recevoir par la poste, qui sait mĂȘme comment rejoindre la colonne Ă nâimporte quel moment de la journĂ©e. Cette population de vĂ©tĂ©rans un peu trop confiante en elle-mĂȘme, câest peut-ĂȘtre celle-lĂ qui sâest faite piĂ©ger par la clĂŽture prĂ©maturĂ©e des inscriptions, clĂŽture qui ne pouvait ĂȘtre imaginĂ©e, parce que cela ne sâĂ©tait jamais produit. Cette clĂŽture prĂ©maturĂ©e des inscriptions a pu donc favoriser les commençants.
Mais il nây a pas que ça. Cette clĂŽture elle-mĂȘme a Ă©tĂ© provoquĂ©e par lâafflux de commençants.
Jâobserve un changement dans la sociĂ©tĂ©, une Ă©mergence qui nâest pas spĂ©cifique au pĂšlerinage de Chartres. Un prĂȘtre me demandait aprĂšs le pĂšlerinage si jâavais des explications. Je lui ai dit quâen fait câest un mouvement de fond, câest une lame de fond qui commence Ă faire surface mais qui a beaucoup dâinertie. On commence Ă la voir Ă©merger. On pouvait la repĂ©rer en observant certains signes.
Par exemple sur le plan mĂ©diatique, et lĂ je ne parle pas vraiment de mĂ©dias traditionnels, mais plus de rĂ©seaux sociaux et de culture sociale. Il y a un dĂ©veloppement culturel en cours, qui nâest pas que religieux dâailleurs, câest un dĂ©veloppement philosophique, artistique, politique parfois, une recherche de beautĂ©, dans la musique, dans lâarchitecture, dans dâautres arts encore. Il y a une recherche de franchise, une recherche de patrimoine, une quĂȘte spirituelle, une fiertĂ© de lâhĂ©ritage, et tout simplement une joie. Et ça se traduit par lâĂ©mergence de chaĂźnes Youtube de formations, par des neurchis de mĂšmes sur Facebook, sans compter toutes les nouvelles plate-formes et formats qui me font dĂ©jĂ passer pour un boomer. Cela trahit un mouvement de fond, câest suffisamment habitĂ© pour que cela suscite des initiatives, et il y a suffisamment dâinitiatives pour quâelles surgissent et se manifestent extĂ©rieurement. Il y a une vitalitĂ©, il y a une crĂ©ativitĂ©, et il y a un besoin de transmission.
Dans une interview, Jean de Tauriers a aussi Ă©voquĂ© le fait que pendant les confinements, certains prĂȘtres attachĂ©s Ă la forme extra-ordinaire avaient Ă©tĂ© parmi les plus courageux dans le maintien de la cĂ©lĂ©bration de la messe et des sacrements. Et ça aussi ça compte. La jeunesse a besoin de courage, et elle sait reconnaĂźtre le courage. Et ça pourrait faire lâobjet dâune vidĂ©o mais il y a effectivement une expĂ©rience vivante de la rĂ©sistance, ininterrompue, qui fait que lorsque la fidĂ©litĂ© demande des moyens exceptionnels, les mĂ©thodes de travail sont lĂ , et permettent une rĂ©ponse efficace aux attentes exprimĂ©es.
Ensuite il y a eu lâencyclique Traditionis Custodes dont le nom mĂȘme semble ĂȘtre en contradiction avec son propre texte, et ça intrique, ça interroge, ça intĂ©resse. Finalement cela attire lâattention. Et cela nourrit le sentiment quâil nây a plus rien Ă perdre, quâil nây a plus Ă donner de gages Ă une gĂ©nĂ©ration qui ne laisse pas dâautre hĂ©ritage que celui de ne pas avoir dâhĂ©ritage. Le mĂ©pris est donc pleinement acceptĂ©, câest une Ă©tape du deuil qui est franchie et qui permet dâavancer. Comme disait le Christ, «âŻlaissez les morts enterrer leurs mortsâŻÂ», et la jeunesse lâa entendu.
LâEucharistie, salut des Ăąmes
Le thĂšme de ce pĂšlerinage Ă©tait lâEucharistie Salut des Ăąmes. Jâavais parlĂ© de ce sujet dans ma vidĂ©o sur BenoĂźt XVI, «âŻPour toi qui suis-jeâŻ?âŻÂ», comment BenoĂźt XVI parlait de lâEucharistie comme dâune relation de rĂ©ciprocitĂ©, et comment le Christ invitait Ă rĂ©pondre de maniĂšre rĂ©ciproque Ă la question «âŻet pour toi qui suis-jeâŻ?âŻÂ». Cette Ă©dition 2023 du pĂšlerinage de Chartres a je pense donnĂ© Ă toute cette jeunesse lâopportunitĂ© de poser et de rĂ©pondre Ă cette questionâŻ: «âŻpour toi, qui suis-jeâŻÂ», et «âŻpour moi, qui es-tuâŻÂ». Dans son homĂ©lie du lundi de PentecĂŽte, Mgr Gullickson a repris les mots de BenoĂźt XVIâŻ:
Et si rien ne remplace une messe pour le salut du monde, lâexpĂ©rience dâun pĂšlerinage dans la vie dâune personne est difficile Ă remplacer. Le pĂšlerinage est le lieu oĂč, pendant trois jours, on a le temps de transmettre. Câest justement Ă cause de ce rĂŽle de transmission quâĂ lâĂ©chelle dâune sociĂ©tĂ© un pĂšlerinage est difficile Ă remplacer.
Mgr Gullickson ajouteâŻ:
Comme on ne doit pas rĂ©clamer le martyre, on ne doit pas rĂ©clamer lâenfouissement, mais il faut ĂȘtre prĂȘt, prĂȘt Ă germer de cet enfouissement subi, et câest prĂ©cisĂ©ment dans cet effort de relĂšvement que la vie tĂ©moigne de la vĂ©ritĂ©.
Le courage appelle la bienveillance
Lâautre point qui a surpris, câest la bienveillance mĂ©diatique vis-Ă -vis du pĂšlerinage, cette fois-ci de la part des mĂ©dias traditionnels. Câest lĂ aussi le reflet ou lâeffet dâun changement de sociĂ©tĂ©. MĂȘme dâun point de vue non-croyant, câest au moins vu comme un folklore sympathique. Traditionis Custodes a aussi eu un effet en dehors de lâĂglise. Quand quelques jours Ă peine aprĂšs avoir restreint la cĂ©lĂ©bration du rite Tridentin, le pape a cĂ©lĂ©brĂ© une messe en rite oriental, ça pouvait rendre perplexe mĂȘme des non-croyants, dĂšs lors quâils Ă©taient confrontĂ©s Ă cette information. Pourquoi la spĂ©cificitĂ© dâun rite serait une richesse et pas la spĂ©cificitĂ© de lâautreâŻ? Si certains seraient chagrinĂ©s dâĂȘtre rĂ©duits Ă une spĂ©cificitĂ© culturelle, il nâen reste pas moins que ce patrimoine est de plus en plus reconnu comme un patrimoine et que cela va au-delĂ de la foi et des guerres de chapelles. Et 16âŻâŻ000 pĂšlerins qui marchent vers Chartres, câest le plus gros pĂšlerinage dâEurope peut-ĂȘtre, câest une fiertĂ© nationale en fait.
On a vu passer lâĂ©poque oĂč les mĂ©dias dĂ©crivaient le pĂšlerinage comme si les gens Ă©taient lĂ pour souffrir et ressasser la souffrance. CâĂ©tait trĂšs facile Ă faire parce quâil suffisait de prendre plusieurs tĂ©moignages et de ne garder que celui qui parle du dernier mystĂšre douloureux qui vient dâĂȘtre mĂ©ditĂ©. Le rosaire câest cinq mystĂšres joyeux, cinq mystĂšres douloureux, et cinq glorieux. Cela reflĂšte la vie, il y a des joies, des douleurs et des gloires. Pour une souffrance il y a autant de joie et autant de gloire, tout ça vĂ©cu dans la mĂȘme journĂ©e de pĂšlerinage. Il Ă©tait donc trĂšs facile pour un mĂ©dia de picorer pour donner la triste image quâil voulait donner. Ainsi on a eu toute une pĂ©riode de reportages oĂč lâon entendait parler que de chemin de croix sans vraiment montrer la jeunesse et la joie.
Mais lâannĂ©e derniĂšre avec les conditions climatiques, ce que les gens ont vu, câest le courage des pĂšlerins, et le courage de pĂšlerins jeunes, et ça câest plus que des mots. On a vu des articles qui parlaient des moyens entrepris pour mettre Ă lâabri les enfants. câest-Ă -dire que ce nâĂ©tait pas le tĂ©moignage dâun pĂšlerinage de fin de race, mais au contraire le tĂ©moignage dâune vitalitĂ©. Ce nâest pas une gĂ©nĂ©ration de vieux qui nâont pas vu leur siĂšcle mourir, câest la gĂ©nĂ©ration qui vient. Le silence des pĂšlerins lui-mĂȘme Ă©tait Ă©loquent, et il est bien plus difficile de travestir le tĂ©moignage du courage.
En 2022, le pĂšlerinage Ă©tait dĂ©jĂ le tĂ©moignage de la jeunesse et du courage, en 2023 il est le tĂ©moignage du renouvellement et surtout dâune transmission. Ăa a toujours Ă©tĂ© un tĂ©moignage de jeunesse, mais là ça ne peut pas ĂȘtre cachĂ©, et câest une jeunesse qui a soif de transmission.
Nâoubliez pas de vivre.
Je vous invite Ă vous abonner Ă ma chaĂźne pour ne pas manquer la sortie de chaque Ă©pisode, je mâattache toujours Ă approfondir les sujets, et Ă prendre le temps dâaller plus loin que la superficialitĂ©. Les vidĂ©os que je propose sont aussi pensĂ©es pour ĂȘtre Ă©coutĂ©es. Comme un podcast elles peuvent ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans les transports, en conduisant, en marchant, en faisant son mĂ©nage⊠NâhĂ©sitez pas Ă vous abonner, Ă partager la vidĂ©o, Ă laisser un commentaire, ça participe au rĂ©fĂ©rencement et Ă faire en sorte que mes vidĂ©os soient vues par plus de monde.
Et si vous voulez savoir quel était le meilleur chapitre de France cette année, je vous laisse découvrir.