Chartres 2023, la transmission


PostĂ© par Thomas Debesse le 10/06/2023 Ă  18:20. cc Licence CC by (copiez-moi !)

Chartres 2023, la transmission
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Le pĂšlerinage de Chartres de cette annĂ©e 2023 vient de s’achever, il y a eu un engouement mĂ©diatique autour de ce pĂšlerinage, qui a insistĂ© sur le nombre grandissant de pĂšlerins, nombre qui a d’ailleurs du ĂȘtre arrĂȘtĂ© arbitrairement pour des raisons logistiques. Cette mĂ©diatisation a aussi insistĂ© sur l’ñge des participants, j’ai entendu dire que la moyenne d’ñge Ă©tait autout de 25 ans et que la moitiĂ© des pĂšlerins, c’est-Ă -dire la mĂ©diane en fait, avait moins de 21 ans. Alors j’ai pas les chiffres exacts, mais c’est ce qui est rĂ©pĂ©tĂ© un peu partout et c’est totalement cohĂ©rent avec ce que j’ai pu voir.

Il y a un point que je dĂ©sire dĂ©velopper, et c’est en rapport direct avec la question de la jeunesse, c’est le sujet de la transmission. Ce que j’ai vu cette annĂ©e, c’est une transmission.

Il y a toujours eu un renouvellement, la population du pĂšlerinage n’était pas vieillissante, la moyenne d’ñge a toujours Ă©tĂ© jeune. La transmission a toujours eu lieu, et de maniĂšre assez efficace. Mais cette annĂ©e ça a pris une couleur et une intensitĂ© particuliĂšre. Pour moi la transmission c’est vraiment ce qui restera de ce pĂšlerinage.

Le temps de la germination

D’abord on peut inscrire tout cela dans un dĂ©veloppement prophĂ©tique. On a pu voir deux annĂ©es de confinement qui ont interrompu ce pĂšlerinage dans sa forme habituelle. La foule des pĂšlerins a Ă©tĂ© empĂȘchĂ©e de se rĂ©unir, chaque communautĂ© a dĂ» vivre la PentecĂŽte chacun de son cĂŽtĂ© avec des initiatives locales, pendant que quelques-uns s’en allaient quand mĂȘme sur le chemin avec pour seul compagnon leur solitude.

Le pĂšlerinage a donc vĂ©cu deux ans d’enfouissement, et si certains vont tiquer Ă  l’écoute de ce mot, ecoutez plus. L’enfouissement ne produit une germination que si la force d’enfouissement est une force extĂ©rieure. L’enfouissement c’est comme le martyr, pour porter du fruit ça doit ĂȘtre subi. Celui qui recherche le martyr se suicide. De mĂȘme celui pour qui la force d’enfouissement vient de lui-mĂȘme ne peut pas germer, tout ce qu’il fait c’est qu’il s’enterre vivant et qu’il meurt. Mais c’est parce que vous subissez une force d’enfouissement extĂ©rieure, et que vous avez une force d’émergence intĂ©rieure que cela provoque par vous une germination. C’est la force intĂ©rieure d’émergence dans un contexte d’enfouissement subi qui provoque la germination.

AprÚs deux années de silence, enterrés, nous avons eu en 2022 une année de pluie. On peut là encore filer la métaphore de la germination, et cette année 2023 on a vu toutes ces jeunes pousses sorties de terre.

Ce n’est pas qu’une mĂ©taphore. J’ai Ă©tĂ© marquĂ© par la jeunesse des pĂšlerins, il y a toujours beaucoup, beaucoup de jeunes, mais cette moyenne et cette mĂ©diane trĂšs jeune Ă©tait vraiment sensible. L’ñge d’une population est un marqueur intĂ©ressant et qui peut se dĂ©placer, mais cela ne nous dit pas grand-chose de l’identitĂ© de cette population. Ce qui m’a marquĂ© le plus ce n’est pas que les pĂšlerins Ă©taient jeunes, c’est qu’ils n’avaient jamais fait ce pĂšlerinage avant. Ce qui m’a marquĂ© le plus c’est la proportion de commençants.

Un pÚlerinage de commençants

Le meilleur exemple, c’est peut-ĂȘtre le chapitre avec lequel j’ai marchĂ©. Quelqu’un est venu me voir et m’a dit, Thomas, on est tous nouveau, on a besoin d’un chef de chapitre. Alors j’ai rĂ©pondu en toute honnĂȘteté : « j’ai les compĂ©tences et le savoir faire, j’ai une grande expĂ©rience du pĂšlerinage, mais connaissant ma condition physique, je sais par avance que je n’arriverai pas Ă  garantir ma prĂ©sence dans le chapitre tout au long du pĂšlerinage. Par contre je peux former quelqu’un. Je peux transmettre. »

Ce qui fait que cette annĂ©e, et merci Ă  lui pour son dĂ©vouement, le chef de mon chapitre Ă©tait lui-mĂȘme un commençant. MĂȘme le chef de chapitre faisait son premier pĂšlerinage. On a fait des rĂ©unions prĂ©alables avec le chapitre, et puis pendant le pĂšlerinage, j’ai tenu le rĂŽle du bout-en-train, mais aussi de l’animateur, celui qui anime, c’est-Ă -dire celui qui imprime un mouvement de l’intĂ©rieur, et qui n’est pas le chef. C’est une doctrine qui est fortement dĂ©veloppĂ©e dans certains mouvements de jeunesse comme Missio, anciennement Jeune ChrĂ©tientĂ©. Il y a le chef d’équipe, la tĂȘte, et il y a l’animateur, celui qui est le premier Ă  obĂ©ir, Ă  montrer l’exemple, qui possĂšde la sagesse et l’expĂ©rience, qui est lĂ  pour entraĂźner l’équipe Ă  la suite du chef et qui est lĂ  pour transmettre, y compris pour former le chef.

En gros sur 25-30 personnes qui ont marchĂ© dans notre chapitre durant ces trois jours, il y avait trois vĂ©tĂ©rans : moi qui faisais mon 24e pĂšlerinage, notre adjoint sĂ©curitĂ© qui faisait son 30e et une autre personne qui avait je crois entre 15 et 20 pĂšlerinages Ă  son actif. Et aprĂšs ça, ce n’était quasiment que des commençants. Il a vraiment fallu tout apprendre. MĂȘme le chant le plus simple qui soit, il a fallu l’apprendre.

Un exemple incroyable mais vrai, c’est que mĂȘme le chant « vent frais, vent du matin » il a fallu l’apprendre. Ça n’a rien de religieux, c’est un canon en 5 vers. C’est une contine qu’on pourrait apprendre Ă  la maternelle, on pourrait mĂȘme l’apprendre Ă  l’école de la rĂ©publique, si l’école publique Ă©tait attachĂ©e au patrimoine culturel français. C’est un chant qu’on va chanter comme ça pour s’amuser, le matin Ă  la sortie du bivouac, pour se rĂ©chauffer et s’échauffer la voix, pour se rĂ©veiller, et parce que de toute façon a ce moment-lĂ , si on faisait une mĂ©ditation, elle entrerait par une oreille et sortirait par l’autre. Alors cette annĂ©e on a appris l’air, on a appris les paroles, et l’objectif de l’annĂ©e prochaine c’est peut-ĂȘtre d’apprendre Ă  le chanter en canon. Oui, oui, vent frais, vent du matin
 Alors je leur ai appris d’autre chants, le chant du pĂšlerinage, des chants Ă  Marie, des chants de marins, des chants de marche, des chants militaires et historiques. C’est vrai que je ne leur ai pas encore appris de chant Ă  boire, mais je leur ai appris d’autres chants tout aussi facĂ©tieux.

Il a fallu transmettre les quatre temps du pĂšlerin, il a fallu conseiller le rythme du chapelet, encourager les pĂšlerins Ă  prendre le mĂ©gaphone, pour un chant, une mĂ©ditation, une dizaine de chapelet, encourager Ă  se confesser auprĂšs des prĂȘtres qui marchent avec les chapitres.

L’ñge de mon chapitre Ă©tait un reflet de celui du pĂšlerinage : une personne qui a l’ñge d’avoir fait 30 pĂšlerinages, la majoritĂ© des autres ayant entre 20 et 35 ans, auquel se sont ajoutĂ©s deux enfants d’environ 12 ans, 12 ans Ă©tant d’ailleurs l’ñge auquel j’avais fait moi-mĂȘme mon premier pĂšlerinage en l’an 2000. La jeunesse de la population n’est donc pas quelque chose de nouveau, ce qui m’a donc surtout marquĂ©, c’est le renouvellement de la population et le besoin de transmission rĂ©clamĂ© par cette jeunesse.

Pourquoi des commençants ?

Il est possible que la clĂŽture prĂ©maturĂ©e des inscriptions ait favorisĂ© les commençants. Parce que le commençant, il ne sait pas oĂč il va, donc il prend toutes les prĂ©cautions possibles, il s’inquiĂšte de son inscription. Alors que parmi les vĂ©tĂ©rans, il y a une partie qui s’inscrira au plus tĂŽt, certes, mais il y a une autre partie qui sait trĂšs bien comment ça fonctionne, qui n’a aucune inquiĂ©tude Ă  s’inscrire mĂȘme au dernier moment, qui sait parfaitement comment rĂ©cupĂ©rer son bracelet s’il s’est inscrit trop tard pour le recevoir par la poste, qui sait mĂȘme comment rejoindre la colonne Ă  n’importe quel moment de la journĂ©e. Cette population de vĂ©tĂ©rans un peu trop confiante en elle-mĂȘme, c’est peut-ĂȘtre celle-lĂ  qui s’est faite piĂ©ger par la clĂŽture prĂ©maturĂ©e des inscriptions, clĂŽture qui ne pouvait ĂȘtre imaginĂ©e, parce que cela ne s’était jamais produit. Cette clĂŽture prĂ©maturĂ©e des inscriptions a pu donc favoriser les commençants.

Mais il n’y a pas que ça. Cette clĂŽture elle-mĂȘme a Ă©tĂ© provoquĂ©e par l’afflux de commençants.

J’observe un changement dans la sociĂ©tĂ©, une Ă©mergence qui n’est pas spĂ©cifique au pĂšlerinage de Chartres. Un prĂȘtre me demandait aprĂšs le pĂšlerinage si j’avais des explications. Je lui ai dit qu’en fait c’est un mouvement de fond, c’est une lame de fond qui commence Ă  faire surface mais qui a beaucoup d’inertie. On commence Ă  la voir Ă©merger. On pouvait la repĂ©rer en observant certains signes.

Par exemple sur le plan mĂ©diatique, et lĂ  je ne parle pas vraiment de mĂ©dias traditionnels, mais plus de rĂ©seaux sociaux et de culture sociale. Il y a un dĂ©veloppement culturel en cours, qui n’est pas que religieux d’ailleurs, c’est un dĂ©veloppement philosophique, artistique, politique parfois, une recherche de beautĂ©, dans la musique, dans l’architecture, dans d’autres arts encore. Il y a une recherche de franchise, une recherche de patrimoine, une quĂȘte spirituelle, une fiertĂ© de l’hĂ©ritage, et tout simplement une joie. Et ça se traduit par l’émergence de chaĂźnes Youtube de formations, par des neurchis de mĂšmes sur Facebook, sans compter toutes les nouvelles plate-formes et formats qui me font dĂ©jĂ  passer pour un boomer. Cela trahit un mouvement de fond, c’est suffisamment habitĂ© pour que cela suscite des initiatives, et il y a suffisamment d’initiatives pour qu’elles surgissent et se manifestent extĂ©rieurement. Il y a une vitalitĂ©, il y a une crĂ©ativitĂ©, et il y a un besoin de transmission.

Dans une interview, Jean de Tauriers a aussi Ă©voquĂ© le fait que pendant les confinements, certains prĂȘtres attachĂ©s Ă  la forme extra-ordinaire avaient Ă©tĂ© parmi les plus courageux dans le maintien de la cĂ©lĂ©bration de la messe et des sacrements. Et ça aussi ça compte. La jeunesse a besoin de courage, et elle sait reconnaĂźtre le courage. Et ça pourrait faire l’objet d’une vidĂ©o mais il y a effectivement une expĂ©rience vivante de la rĂ©sistance, ininterrompue, qui fait que lorsque la fidĂ©litĂ© demande des moyens exceptionnels, les mĂ©thodes de travail sont lĂ , et permettent une rĂ©ponse efficace aux attentes exprimĂ©es.

Ensuite il y a eu l’encyclique Traditionis Custodes dont le nom mĂȘme semble ĂȘtre en contradiction avec son propre texte, et ça intrique, ça interroge, ça intĂ©resse. Finalement cela attire l’attention. Et cela nourrit le sentiment qu’il n’y a plus rien Ă  perdre, qu’il n’y a plus Ă  donner de gages Ă  une gĂ©nĂ©ration qui ne laisse pas d’autre hĂ©ritage que celui de ne pas avoir d’hĂ©ritage. Le mĂ©pris est donc pleinement acceptĂ©, c’est une Ă©tape du deuil qui est franchie et qui permet d’avancer. Comme disait le Christ, « laissez les morts enterrer leurs morts », et la jeunesse l’a entendu.

L’Eucharistie, salut des ñmes

Des gens racontent souvent comment leur vie a Ă©tĂ© changĂ©e par l’expĂ©rience de la messe de clĂŽture d’un grand pĂšlerinage comme le nĂŽtre ou, peut-ĂȘtre, d’une messe papale Ă  l’occasion d’une JournĂ©e mondiale de la jeunesse. Mais les paroles du pape BenoĂźt XVI sont plus simples que cela. Ils parlent simplement d’une messe, de n’importe quelle messe.

Le thĂšme de ce pĂšlerinage Ă©tait l’Eucharistie Salut des Ăąmes. J’avais parlĂ© de ce sujet dans ma vidĂ©o sur BenoĂźt XVI, « Pour toi qui suis-je ? », comment BenoĂźt XVI parlait de l’Eucharistie comme d’une relation de rĂ©ciprocitĂ©, et comment le Christ invitait Ă  rĂ©pondre de maniĂšre rĂ©ciproque Ă  la question « et pour toi qui suis-je ? ». Cette Ă©dition 2023 du pĂšlerinage de Chartres a je pense donnĂ© Ă  toute cette jeunesse l’opportunitĂ© de poser et de rĂ©pondre Ă  cette question : « pour toi, qui suis-je », et « pour moi, qui es-tu ». Dans son homĂ©lie du lundi de PentecĂŽte, Mgr Gullickson a repris les mots de BenoĂźt XVI :

Rien ne remplacera jamais une messe pour le salut du monde.

Et si rien ne remplace une messe pour le salut du monde, l’expĂ©rience d’un pĂšlerinage dans la vie d’une personne est difficile Ă  remplacer. Le pĂšlerinage est le lieu oĂč, pendant trois jours, on a le temps de transmettre. C’est justement Ă  cause de ce rĂŽle de transmission qu’à l’échelle d’une sociĂ©tĂ© un pĂšlerinage est difficile Ă  remplacer.

Mgr Gullickson ajoute :

Pourriez-vous finir comme saint Justin mourant en martyr pour la messe dominicale ? Il ne s’agit pas de rĂ©clamer le martyre ! Tenez-vous juste prĂȘts avec Justin si on vous appelle et peu importe les consĂ©quences !

Comme on ne doit pas rĂ©clamer le martyre, on ne doit pas rĂ©clamer l’enfouissement, mais il faut ĂȘtre prĂȘt, prĂȘt Ă  germer de cet enfouissement subi, et c’est prĂ©cisĂ©ment dans cet effort de relĂšvement que la vie tĂ©moigne de la vĂ©ritĂ©.

Le courage appelle la bienveillance

L’autre point qui a surpris, c’est la bienveillance mĂ©diatique vis-Ă -vis du pĂšlerinage, cette fois-ci de la part des mĂ©dias traditionnels. C’est lĂ  aussi le reflet ou l’effet d’un changement de sociĂ©tĂ©. MĂȘme d’un point de vue non-croyant, c’est au moins vu comme un folklore sympathique. Traditionis Custodes a aussi eu un effet en dehors de l’Église. Quand quelques jours Ă  peine aprĂšs avoir restreint la cĂ©lĂ©bration du rite Tridentin, le pape a cĂ©lĂ©brĂ© une messe en rite oriental, ça pouvait rendre perplexe mĂȘme des non-croyants, dĂšs lors qu’ils Ă©taient confrontĂ©s Ă  cette information. Pourquoi la spĂ©cificitĂ© d’un rite serait une richesse et pas la spĂ©cificitĂ© de l’autre ? Si certains seraient chagrinĂ©s d’ĂȘtre rĂ©duits Ă  une spĂ©cificitĂ© culturelle, il n’en reste pas moins que ce patrimoine est de plus en plus reconnu comme un patrimoine et que cela va au-delĂ  de la foi et des guerres de chapelles. Et 16  000 pĂšlerins qui marchent vers Chartres, c’est le plus gros pĂšlerinage d’Europe peut-ĂȘtre, c’est une fiertĂ© nationale en fait.

On a vu passer l’époque oĂč les mĂ©dias dĂ©crivaient le pĂšlerinage comme si les gens Ă©taient lĂ  pour souffrir et ressasser la souffrance. C’était trĂšs facile Ă  faire parce qu’il suffisait de prendre plusieurs tĂ©moignages et de ne garder que celui qui parle du dernier mystĂšre douloureux qui vient d’ĂȘtre mĂ©ditĂ©. Le rosaire c’est cinq mystĂšres joyeux, cinq mystĂšres douloureux, et cinq glorieux. Cela reflĂšte la vie, il y a des joies, des douleurs et des gloires. Pour une souffrance il y a autant de joie et autant de gloire, tout ça vĂ©cu dans la mĂȘme journĂ©e de pĂšlerinage. Il Ă©tait donc trĂšs facile pour un mĂ©dia de picorer pour donner la triste image qu’il voulait donner. Ainsi on a eu toute une pĂ©riode de reportages oĂč l’on entendait parler que de chemin de croix sans vraiment montrer la jeunesse et la joie.

Mais l’annĂ©e derniĂšre avec les conditions climatiques, ce que les gens ont vu, c’est le courage des pĂšlerins, et le courage de pĂšlerins jeunes, et ça c’est plus que des mots. On a vu des articles qui parlaient des moyens entrepris pour mettre Ă  l’abri les enfants. c’est-Ă -dire que ce n’était pas le tĂ©moignage d’un pĂšlerinage de fin de race, mais au contraire le tĂ©moignage d’une vitalitĂ©. Ce n’est pas une gĂ©nĂ©ration de vieux qui n’ont pas vu leur siĂšcle mourir, c’est la gĂ©nĂ©ration qui vient. Le silence des pĂšlerins lui-mĂȘme Ă©tait Ă©loquent, et il est bien plus difficile de travestir le tĂ©moignage du courage.

En 2022, le pĂšlerinage Ă©tait dĂ©jĂ  le tĂ©moignage de la jeunesse et du courage, en 2023 il est le tĂ©moignage du renouvellement et surtout d’une transmission. Ça a toujours Ă©tĂ© un tĂ©moignage de jeunesse, mais lĂ  ça ne peut pas ĂȘtre cachĂ©, et c’est une jeunesse qui a soif de transmission.

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Et si vous voulez savoir quel était le meilleur chapitre de France cette année, je vous laisse découvrir.


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